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À O.

Il sème plus qu’il ne s’aime comme le vent qui d’un souffle entraîne parsème des graines

 

Feu plus que fou
Ses flammes s’emballent

Un coup d’effroi
Ses flammes se calment

Il peut faire froid
Mais restent des braises

Un coup de brise
Ses braises s’embrasent

Le feu crépite
Et tout s’apaise

​

Les mains dans la terre
Il soigne les plantes et l’éphémère

Il transforme la matière

​

Quand il plonge il devient eau
Sa peau ruisselle son corps se fond

​

Il porte en lui les quatre éléments

Il est vivant

Doucement j’effeuille des feuilles

De verveine citronnée

La pièce où je me trouve

S’en retrouve parfumée

Je suis avec toi

Et ce parfum-là

Tu l’aurais

Je le sais

Apprécié​

NB
Ne pas commencer à écrire sur l’autre.

Il a troqué ses gants pour un sécateur

À la boxe il préfère les fleurs
Il est comme le vent
Et sa présence aérienne emporte

Instant de flottement

Ses pas ont la légèreté de la brise
Ses bras la chaleur du zéphyr
Son regard la caresse d’un souffle
Son sourire la malice d’un mouvement d’hélice

Sa voix le ronron de l’air qui s’engouffre

Il est le vent
Et je m’envole
Parfois sûrement il est aussi la tempête
Parce qu’il faut bien sortir ce qui trotte dans sa tête

Peut être qu’un jour il acceptera sans pudeur
De recevoir certains mots comme des fleurs

Ecrire enfin cette phrase sans trop m’attarder car il n’est jamais bon de trop s’attarder à écrire dans ces moments-là : tu as empreint de ton souvenir chaque gousse d’ail que je croise et tu sais ô combien j’aime l’ail.

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