top of page

Trous

secrets

 

Je me vide dans l’autre et rien ne me re(m)pli vraiment entièrement.

 

Jeneveuxplusêtrelespirestrucsdemavie.

​

Dans le bus, l’idée de disparaître. Disparaître de tout ce que je connais.

​

Je lis Annie Ernaux, Se Perdre, et je me trouve avec elle.

​

Marre de me cogner à lui.

​

Je suis perdue et je ne savais pas que je pourrais me perdre à ce point.

​

Mon corps est vide ma tête est pleine j’ai des trous plein le cœur et des nœuds plein le ventre je suffoque d’un rien.

​

Crier.

 

Toujours cette envie sans jamais le faire.

​

​

​

​

​

 

Je viens d’attraper un moustique en plein vol. Je l’ai eu.  

Mort dans ma main. J’ai eu envie de pleurer.

SUBMERGÉE DE TOUT MAIS PAS ASSEZ DE TOI

​

Terrible envie de crever devant mon incapacité à vivre.
Terrible envie de vivre, de bouffer chaque instant tout en prenant le temps de les savourer.

Envie de vivre à en crever.
Et ce vide. Ce vide d’avoir envie de vivre si fort qu’il est impossible à remplir. Un trou sans fond en plein milieu de la poitrine. Serais-je un jour rassasiée par la vie ?
Terrible envie de hurler ma souffrance, celle de mes proches, celle du monde.
Terrible envie de gerber mon silence, dégueuler les mots qui s’accumulent et que je n’arrive jamais à exprimer.
Terrible envie de m’enterrer, me ratatiner, me recroqueviller. Disparaître.
Terrible envie de danser, lâcher mon corps, le laisser se déchaîner.
Terrible envie de chanter fort ou faux on s’en fout.

Terrible envie de baiser, non de faire l’amour, non de baiser, faire l’amour...
Terrible envie d’aimer. Et cette tendresse qui s’accumule en moi. Elle déborde et m’étouffe de ne pas savoir la partager.
Terrible envie de pleurer et me sentir submergée de tout, mais pas assez de toi.

​

Faire le plein de vide. Vider le trop plein de ma tête.

Et faire le plein de vie.

Et encore cette putain d’envie
La claque
Celle qui réveille
Celle qui déplace la douleur
Celle qui rend la souffrance palpable

La claque

Celle qui démange
Celle qui surgit d’on ne sait où 

La claque qui claque sur la joue

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

TON SILENCE M’ASSOURDIT

Je ne sais même plus quoi écrire.

Au bord du lac.
Sentir le vent dans mes cheveux, sur ma peau.

Être à fleur de tout.
Émotion du mouvement de l’eau.

bottom of page